J'accumule depuis des années des objets divers parce qu'ils ont une histoire pour moi. Ça peut-être leur âge, ça peut être leur état de décomposition (on se rappellera l'histoire (assez drôle) des vieux livres ici, ici et ici .... en tous cas l'Homme s'en rappel encore ;-)) ou tout simplement leur endroit de fabrication... Je ne peux pas laisser tomber un objet venant de Pologne.... Comment laisser un objet qui a parcouru presque autant de kilomètres que moi ; de ma Pologne natale jusqu'à Montréal ??? Je ne peux pas passer à côté d'un livre qui date d'avant 1940... Si un livre a passé à travers les feux de la II Guerre Mondiale, à une époque ou l'on brulait les humains à la tonne, il est claire que sa valeur est inestimable...
Mais, il y a également des raisons plus personnelles à cette obsession de ramasser les objets... La peur de manquer de quelque chose... Le fait de ne pas avoir beaucoup d'objets souvenirs...Car forcement quant on immigre on apporte seulement l'essentiel et les objets, on le sait, c'est encombrant et ça pèse lourd dans une valise....Le poids de souvenirs pour un immigrant se transporte dans sa mémoire et non pas dans ses bagages... Alors, on abandonne les livres reçus en cadeau, les bibelots hérités de grand-maman, les cadres antiques qui étaient dans la famille depuis toujours.... Tous ces objets ne pourront pas venir avec nous, tous ces objets c'est le passé trop lourd à transporter...L'envie de laisser "des souvenirs" à mes garçons....
À cause de ça je me retrouve à gérer plusieurs "collections " de trésors, d'objets dépareillés et très diversifiés dans ma maison qui devient de plus en plus étroite... Au début, j'ai blâmée l'état catastrophique de la situation sur la taille de ma demeure... Bon, j'ai 3 étages, plus un garage (plein à craquer des cochonneries diverses... pas vraiment de place pour l'auto ;-)) mais notre superficie habitable n'est pas énorme surtout pour les conditions en Amérique du Nord ou le gigantisme frappe dans tous les domaines y compris ceux de l'habitation... Bigger is better ;-) !
Puis j'ai réalisé que je ne voulais pas d'une autre maison . Ce n'est pas l'espace qui était restreint mais la quantité d'objets qui est exagérée...
J'ai donc pris une résolution en ce début d'année... Habituellement je n'en prends jamais mais là, c'est vraiment urgent ! Ma résolution est de me débarrasser de un tiers de mes objets. Dans ma tête ça équivaut à un étage de mon chez moi.... Pour l'instant ça me semble énorme.... Vais-je réussir ? Je ne sais pas mais chaque objet éliminé est une victoire dans mon cas et j'ai vraiment le goût d'essayer. Maintenant que vous connaissez le "pourquoi" de la situation j'espère que vous suivrez mes déboires dans cette nouvelle aventure....
Je vous laisse avec des photos de quelques unes de mes "collections" (mais j'en ai beaucoup d'autres...).
Je vous laisse avec des photos de quelques unes de mes "collections" (mais j'en ai beaucoup d'autres...).
Alors est-ce que les objets te parlent à toi aussi ?
Bon jeudi !
Contrairement à toi je suis très minimaliste, j'aime quand c'est épuré et je ne supporte pas d'entasser des objets que je n'utilise pas! Même mes livres une fois lu, je les revends ou je les donnes. Les associations solidaires me connaissent bien. Avec ton stock, tu vas pouvoir faire un vide grenier !!! Tu verras on se sent comme plus léger après avoir fait du vide. (Mais Je comprends bien les raisons affectives de ta propension à garder) ! à bientôt Madga
RépondreEffacerje comprends très bien que tu veuilles tout garder, tu fabriques des souvenirs pour tes enfants! mais il faut parfois savoir se séparer de certaines choses qui ne sont pas vraiment tes souvenirs, tu vas faire des heureux en faisant un vide greniers.
RépondreEffacerallez courage, il faut sauter le pas!
bonne journée
danièle
Etant enfant ma grand mère parlait souvent des deux guerres où tout manquait. elle m'a insufflé ce goût de conserver, de garder alors depuis toujours j'accumule des valeurs et tout objet me parler.
RépondreEffacerAujourd'hui à peine acheter on revend, une économie parallèle qui finalement est une addiction à la société de consommation qui ne veut pas s'avouer.